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La vie paroissiale en chiffre.
By admin | 10 janvier 2019 | Category Uncategorized
La vie paroissiale en chiffre
Nous nous réjouissons encore et toujours des nombreuses naissances qui ont eu lieu l’année écoulée dans notre communauté dominicale. Chaque enfant renouvelle le monde et nous offre un nouveau visage de l’humanité.
A la fin de l’année 2018 le nombre de baptêmes célébrés s’élève à 43, c’est dans la moyenne haute de ces dernières années. Un nouveau couple a accepté de recevoir les parents qui demandent le baptême de leur enfant.
Une douzaine d’enfants de 4-7 ans participe avec leurs parents à l’éveil à la foi une fois par mois, préparé et animé par une maman avec le prêtre.
Du CE1 au CM2 le catéchisme paroissial réunit chaque semaine une cinquantaine d’enfants encadrés par 8 catéchistes. Il faut y ajouter tous les enfants de l’école Sainte Blandine qui reçoive cet enseignement dans le cadre de leur emploi du temps scolaire.
Une dizaine de collégiens se retrouve une fois par mois avec un père de famille.
12 mariages ont été célébrés sur place, auxquels il faut rajouter trois autres préparés ici et célébrés ailleurs. Que soient remerciés les 5 couples qui aident à la préparation.
46 funérailles ont été célébrées dans l’une des trois églises.
1 adulte se prépare à recevoir le baptême.
43 enfants ont fait leur première communion.
Read MoreL’Avent, un temps de pacification
By daniel nirlo | 15 décembre 2018 | Category Uncategorized
Le temps de l’Avent, a expliqué le Pape, est « un temps pour nous préparer à cette venue du Prince de la paix. C’est un temps pour se pacifier » : d’abord se pacifier « avec nous-mêmes, pacifier notre âme ». « Si souvent, nous ne sommes pas en paix », mais « dans l’inquiétude », « dans l’angoisse, sans espérance ». Et le pape de questionner : « Comment est ton âme, ujourd’hui ? Est-elle en paix ? » Ensuite, pour être « artisans de paix », il s’agit de « pacifier chez soi » : « il y a tant de tristesses dans les familles, tant de luttes, tant de petites guerres, tant de désunions parfois » ou de « murs qui séparent ». Enfin, il faut pacifier le monde où « il y a plus de guerres que de paix… tant de désunions, tant de haine, tant d’abus. Il n’y a pas de paix »…
Mais qu’est-ce que je fais pour aider la paix dans mon quartier, à mon école, sur mon lieu de travail? Est-ce que je trouve toujours quelque excuse pour entrer en guerre, pour haïr, pour médire des autres ? C’est faire la guerre !
Suis-je doux ? Est-ce que je cherche à faire des ponts ? Je ne condamne pas ? »
Le pape François a adressé cet appel de pacification à tous, y compris aux enfants : “Que fais-tu à l’école ? Quand il y a un compagnon, une compagne qui ne te plaît pas, qui est un peu haineux ou faible, tu le harcèles ou tu fais la paix ? Est-ce que tu cherches à faire la paix ? Tu pardonnes, tout? » « Faire la paix, a-t-il poursuivi, c’est un peu imiter Dieu, quand il a voulu faire la paix avec nous et nous a pardonné, quand il a envoyé son Fils faire la paix, être le Prince de la paix. » … « Et chaque fois que nous voyons qu’il y a la possibilité d’une petite guerre, chez soi, dans mon cœur, ou à l’école, au travail, (il faut) s’arrêter et faire la paix…
Homélie pour l’Avent
By admin | 7 décembre 2018 | Category Uncategorized
3ème Dimanche
Quelle est la différence entre un soufflet et la joie chrétienne ?
La deuxième ne retombe jamais. C’est le dimanche de la joie, ce 3ème dimanche de l’Avent.
Qu’est-ce qui nous met en joie ? Saint Jean-Baptiste nous dit la Bonne Nouvelle…
Une Bonne Nouvelle en chair et en os, une vraie Bonne Nouvelle, pas une annonce sans consistance, ni une promesse illusoire.
Le prophète Sophonie annonçait : « Pousse des cris de joie ! Réjouis-toi, de tout ton cœur… » et la raison de cette joie : le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur. »
Et Saint Paul confirmait cette joie, cette vraie joie chrétienne, cette joie devenue réalité avec Jésus : « Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur… Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien. »
La joie qui vient du Seigneur n’est pas le contentement de l’animal bien portant ou celui de l’animal repu (le lion qui digère la gazelle) mais l’assurance d’être dans la main de Dieu, la conscience d’être sauvé, aimé, accompagné par Lui. C’est la joie de la Bonne Nouvelle, Jésus qui nous parle, nous réconcilie, nous encourage, nous montre le chemin. C’est la joie de celui qui fait la volonté de Dieu à chaque instant.
Faire la volonté de Dieu procure une grande joie et une grande paix.
« Que devons-nous faire ? » demande chacun. Tous trouvent une réponse adaptée à leur situation mais qui revient à chaque fois au même : faire le bien, faire son devoir selon la volonté de Dieu, de manière juste, s’ouvrir aux besoins des autres, le faire joyeusement.
Pour rendre la vie plus agréable aux autres, il suffit souvent de petites joies, simples : faire un sourire, avoir une parole aimable, faire un compliment discret, ne pas faire attendre inutilement, éviter de dramatiser des choses sans importance en les laissant passer. C’est la grande mission des chrétiens : apporter la joie là où elle manque, rendre le monde aimable par une attention du cœur.
La rencontre avec le Christ change la vie, proprement. C’est le sens de la conversion ; et la conversion est source de joie. La conversion est un changement concret qui en rapprochant du Seigneur donne la joie. Nous commençons par nous rapprocher nous-mêmes de Dieu, puis nous en approchons d’autres par notre joie retrouvée.
« En suivant le ruisseau, on arrive à la source » : tout ce qui apporte la joie conduit à la source de la vraie joie, à Jésus, Notre Seigneur.
Préparer Noël signifie semer la paix et la joie. Donnons beaucoup de signes de cette joie par toutes nos attentions. Le monde a besoin de preuves que le Christ est né à Bethléem, que le Sauveur est vraiment venu sur notre terre. Il n’y a pas de preuves plus convaincantes que la joie chrétienne habituelle, même dans les épreuves ou les contrariétés.
Jésus se réjouit de l’amour de son Père combien même il doit donner sa vie pour nous. Il le fait maintenant… avec joie… parce qu’Il aime.
2ème Dimanche
Chacun peut faire quelque chose. Dieu s’engage, Il vient sur notre terre, Il vient nous visiter. Il n’agit pas seul : Il compte sur des hommes, Il les appelle, Il leur donne une mission, Il les accompagne, leur donne la force nécessaire.
Nous croisons sur ce chemin en ce deuxième dimanche Saint Jean-Baptiste. Il prépare lui aussi la venue du Seigneur, Il lui ouvre un chemin. Il agit mais il n’est pas tout seul : beaucoup de personnes décident de le rejoindre, de sortir de chez elles mais peut-être aussi de leurs habitudes, de leur confort…
Et, chacun, personnellement, réalise quelque chose de nouveau dans sa vie. Ils le veulent vraiment, ils sont décidés à changer. Même si ce n’est que changer une seule chose, c’est important, car tout changement commence par une seule chose, même petite mais qui peut créer d’autres changements en chaîne. Chacun pose la question : « Que devons-nous faire ? » Dimanche dernier Jésus nous donnait quelques conseils, aujourd’hui ce sont les hommes qui cherchent un conseil. Ils le demandent comme une lumière dans leur vie. Ils connaissent leur travail, ce sont sûrement de bons techniciens (le soldat sait manier son épée, il s’entraîne physiquement, il connaît les techniques de défense et d’attaque) mais ils veulent maintenant agir vraiment pour le bien. « Que devons-nous faire ? » Pour servir le bien de tous ; pour participer à une paix juste ; pour donner à chacun sa place…
Tous sont différents et pourtant tous peuvent faire quelque chose. Dieu n’attend pas de nous l’impossible, Il nous fait confiance pour faire simplement ce qui nous est possible, ce qui est à la portée de notre main, de notre vie quotidienne. Il arrive que les enfants aillent voir leurs parents et leur posent cette question : « Papa, maman, qu’est-ce que je peux faire ? » Parfois, c’est parce qu’ils s’ennuient. Notre vie peut tomber dans une sorte de routine, et nous ne voyons plus ce que nous pourrions faire, bien que le Seigneur nous appelle à un changement : économique, écologique, éthique, moral.
Jean-Baptiste au nom de Dieu annonce « un baptême de conversion pour le pardon des péchés. » Les hommes et les femmes qui viennent le trouver amorce un chemin de conversion : ils quittent de vieilles habitudes injustes, ils veulent se réconcilier avec Dieu, avec les autres. L’état de conversion est pour le chrétien un état permanent. Sans cesse Jésus nous invite à revenir vers Lui, à purifier notre vie de ce qui ne donne pas la vie ou même la détruit.
Nous avons un moyen extraordinaire : le second baptême. C’est comme cela que les premiers chrétiens appelaient la confession, le sacrement du pardon. Comme ceux qui venaient trouver Jean-Baptiste sur les bords du Jourdain, c’est une démarche personnelle, chacun présente sa vie, se décide. C’est le moyen le plus efficace que Jésus nous donne pour changer quelque chose, pour nous aider, nous accompagner sur le chemin de la conversion. C’est un décision personnelle : j’ouvre réellement mon cœur à Dieu dans le sacrement.
« Quitte ta robe de tristesse. » Ce qui nous rend triste, c’est ce qui nous éloigne de Dieu. Le Sacrement de Réconciliation est justement le Sacrement de la joie. Le pardon est nécessaire pour être en communion avec Dieu, si je ne suis pas fidèle à Lui, je ne peux être en communion, Le recevoir dans la communion. Je me réconcilie d’abord avec Lui et je suis alors prêt à L’accueillir pour vivre de Lui, comme Lui.
1er Dimanche de l’Avent
Dans l’Evangile Jésus nous donne beaucoup de conseils, des conseils d’un bon pasteur qui veut le bien de ses disciples, des conseils pour bien vivre ce temps de l’Avent, le temps de sa venue. Il nous parle directement, Il te parle à toi directement :
Redressez-vous ! Relevez la tête ! Tenez-vous sur vos gardes ! Restez éveillés ! Priez en tout temps !
C’est ce qu’on appelle des impératifs. Quand quelque chose est impératif, on ne peut pas ne pas le faire. « Viens immédiatement ici ! », c’est impératif : ce n’est pas à remettre à plus tard. Je ne peux pas dire « Attends un peu. »
Il est temps pour nous de nous remettre en route, de nous laisser renouveler, de reprendre le chemin de la venue du Seigneur. Le temps de l’Avent est un temps de pénitence (le violet, couleur liturgique nous le signifie) rapide : quatre semaines en sachant que la dernière, la quatrième ne fera que deux jours ! C’est comme un demi-carême ! L’Avent ne ressemble pas à un marathon mais à un sprint, ce n’est pas une course de fond mais une course de vitesse. Les impératifs nous le disent à leur manière : il ne faut pas rater le départ. Courons vers Jésus, courons avec Jésus. « Par Lui, avec Lui et en Lui » toujours.
De l’Evangile du 1er Dimanche nous pouvons retenir 3 mots : Rédemption, veille, force. Nous avons le but : la rédemption, tout ce que Jésus fait par amour pour nous, en donnant sa vie pour nous sauver, en rendant notre vie plus belle, plus vraie.
Rédemption. Durant le mois de Décembre, nous ne préparons pas les fêtes de fin d’année, nous préparons Noël, le Salut qui vient. « Pour nous les hommes et pour notre salut, Il a pris chair de la Vierge Marie. » Que nous ayons bien conscience de cela. Que nous évitions tout respect humain. Que nous mettions bien en évidence la crèche… en portant le salut de Jésus dans nos vies. Comment Jésus est-Il Sauveur pour moi ? De quoi ai-je besoin d’être sauvé ? En quoi ai-je besoin du salut de Jésus ? « Dieu qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi. »
Veille. Nous avons le piège à éviter : « que notre cœur ne s’alourdisse », l’évangéliste dit « dans les beuveries, l’ivresse » : ce qui n’a pas grand-chose à voir avec la venue du Sauveur, pauvre et sobre, maître de lui-même, de ses sens. Quand l’homme cherche des compensations, c’est qu’il y a un vide quelque part. La compensation ne remplit pas le vide. C’est là qu’il faut revenir à Jésus, nous laisser sauver, guérir par Lui.
Force. L’Evangile nous dit le fruit à obtenir : la force. Nous n’avons pas toutes les capacités en nous. Le temps de l’Avent est le temps du désir ; peut-être qu’on peut penser aux cadeaux, que ce soit alors l’occasion de demander à Dieu le désir de Lui plaire, le désir de Lui appartenir. « Seigneur, fais-moi ce cadeau. Donne-moi Seigneur des désirs forts, des désirs purs. »
Qu’allons-nous faire durant ce temps de l’Avent ? Comment allons-nous accueillir le Salut de Dieu, la rédemption ? Comment rester éveiller et prier ? Souvent dans les familles la prière avec les enfants devient plus facile, parce qu’on se met tous ensemble à genoux devant la crèche. On chante. On dit au Seigneur : « Viens Jésus ! Viens dans nos cœurs ! Viens dans notre famille. Donne-nous ta paix, ta lumière, la joie de ta présence. Par Toi, avec Toi, en Toi la vie sera plus belle. Nous aurons plus de force pour nous aimer, pour aimer, pour faire le bien que Tu attends de nous.»
Read MoreLa prière : vivre l’Avent en la présence de Dieu.
By daniel nirlo | 27 novembre 2018 | Category Uncategorized
« Dieu était là et je ne le savais pas. » Cette exclamation que nous pouvons lire dans la Sainte Ecriture pourrait bien être celle de tout homme qui n’a pas encore découvert la possibilité de prier ; il ignore la présence de Dieu et ne peut alors Le rencontrer.
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