L’Avent, un temps de pacification
Le temps de l’Avent, a expliqué le Pape, est « un temps pour nous préparer à cette venue du Prince de la paix. C’est un temps pour se pacifier » : d’abord se pacifier « avec nous-mêmes, pacifier notre âme ». « Si souvent, nous ne sommes pas en paix », mais « dans l’inquiétude », « dans l’angoisse, sans espérance ». Et le pape de questionner : « Comment est ton âme, ujourd’hui ? Est-elle en paix ? » Ensuite, pour être « artisans de paix », il s’agit de « pacifier chez soi » : « il y a tant de tristesses dans les familles, tant de luttes, tant de petites guerres, tant de désunions parfois » ou de « murs qui séparent ». Enfin, il faut pacifier le monde où « il y a plus de guerres que de paix… tant de désunions, tant de haine, tant d’abus. Il n’y a pas de paix »…
Mais qu’est-ce que je fais pour aider la paix dans mon quartier, à mon école, sur mon lieu de travail? Est-ce que je trouve toujours quelque excuse pour entrer en guerre, pour haïr, pour médire des autres ? C’est faire la guerre !
Suis-je doux ? Est-ce que je cherche à faire des ponts ? Je ne condamne pas ? »
Le pape François a adressé cet appel de pacification à tous, y compris aux enfants : “Que fais-tu à l’école ? Quand il y a un compagnon, une compagne qui ne te plaît pas, qui est un peu haineux ou faible, tu le harcèles ou tu fais la paix ? Est-ce que tu cherches à faire la paix ? Tu pardonnes, tout? » « Faire la paix, a-t-il poursuivi, c’est un peu imiter Dieu, quand il a voulu faire la paix avec nous et nous a pardonné, quand il a envoyé son Fils faire la paix, être le Prince de la paix. » … « Et chaque fois que nous voyons qu’il y a la possibilité d’une petite guerre, chez soi, dans mon cœur, ou à l’école, au travail, (il faut) s’arrêter et faire la paix…
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