--- « Le Cœur de Jésus au cœur de notre année » ---
Menu
  • Contact
  • Messes et autres
  • Baptême
  • Eveil à la foi
  • Catéchismes
  • Jeunes
  • Mariage
  • Groupes
  • Contact
  • Messes et autres
  • Baptême
  • Eveil à la foi
  • Catéchismes
  • Jeunes
  • Mariage
  • Groupes

Trois textes d’actualité


By admin | 14 octobre 2016 | Category Uncategorized

Communiqué de l’évêque de Lyon

Saint François d’Assise, 4 octobre 2016

Voyant autour de lui les dérives de l’argent, François d’Assise a décidé d’épouser « Dame pauvreté ».

II a trouvé dans cette radicalité une joie nouvelle, une lumière qui rayonne encore huit siècles plus tard, comme l’a montré le récent rassemblement d’Assise, le 20 septembre, autour du Pape François et de la Communauté Sant’Egidio.

Beaucoup de nos contemporains n’ont pas choisi cette pauvreté, je pense aux millions de chômeurs qui vivent une des grandes souffrances de notre pays, à tous ceux qui connaissent une très grande précarité, un logement indigne… Ils sont véritablement devenus prisonniers de la misère. Comment ne pas penser, en particulier, aux migrants du Moyen-Orient, du Sud et de l’Est, qui arrivent dans nos pays occidentaux ?

Chassés de chez eux, à peine tolérés dans les pays où ils arrivent, s’ils ne sont pas morts dans les bateaux ou les camions de la honte, les voilà à nos portes ou chez nous, étrangers, affamés, assoiffés, nus, malades… C’est bien sûr Jésus lui-même qui frappe à notre porte (cf. Mt 25, 35-36).

Ici, il ne s’agit pas d’un débat politique, mais d’une urgence humanitaire vitale : nécessité fait loi. Aux responsables politiques, il revient de faire un juste usage des frontières et de veiller au respect de la dignité humaine. On construit des murs, on bloque les frontières, on parque les personnes dans des « jungles », on essaye de les répartir sur notre territoire. Les autorités civiles prennent leurs responsabilités. Elles agissent, suivant les avis, avec prudence, par peur, par idéologie ou par calcul électoral. Il ne me revient pas d’en juger. Quoi qu’il en soit, il n’est pas possible de laisser mourir une seule personne à nos portes. Toute la tradition de notre pays, notre législation y verrait un contre-témoignage. 20 siècles de doctrine sociale de l’Eglise sont unanimes sur ce point.

« Quatre pauvres seront les juges de première instance de l’humanité : l’enfant, le malade, le vieillard et l’étranger » disait Saint Jean Chrysostome. Des critères simples qui peuvent nous éclairer au seuil de cette période électorale.

L’an dernier, le Pape François avait invité chaque paroisse, chaque maison religieuse à accueillir une famille. A Lyon, 50 paroisses ou communautés ont pu concrétiser cet appel. Aux catholiques de mon diocèse qui ont répondu à cette invitation, je veux dire merci pour leur engagement exigeant et enrichissant en faveur de l’accueil. Que le Seigneur les aide à tenir bon… Maintes familles, ainsi accueillies et déjà reparties dans la vie, nous disent aujourd’hui leur reconnaissance.

La misère de nos frères ne nous laissera jamais en repos.

Nous avançons, en sachant que nous serons dépassés par l’ampleur des défis qui se présentent, conscients aussi que nous n’avons pas d’autre solution, sûrs enfin que la pauvreté est une porte ouverte vers le Royaume (cf. Mt 5, 3). Ensemble, demandons au Seigneur d’éprouver comme Saint François d’Assise une joie profonde en embrassant les lépreux de notre temps.

Cardinal Philippe Barbarin

 

L’archevêque de Paris a célébré la messe annuelle pour la rentrée du Parlement devant des parlementaires des deux Chambres – députés et sénateurs -, les attachés et les secrétaires parlementaires en la basilique Sainte-Clotilde de Paris, mardi 11 octobre 2016. C’est dans cette paroisse de l’Assemblée Nationale que  le cardinal Jean-Marie Lustiger avait fondé et installé le  Service Pastoral d’Études Politiques (SPEP), une présence de l’Église catholique auprès du monde politique.

 

Homélie du cardinal André Vingt-Trois

Lectures de la messe: Galates 5,1-6 ; Psaume 118, 41.43-45.47-48 ; Luc 11, 37-41

Mesdames et Messieurs,

Chers amis,

Frères et Sœurs dans le Christ,

  1. La liberté des enfants de Dieu.

Dans notre appréciation de la place des religions au cœur de notre vie sociale, nous sommes souvent sensibles aux signes extérieurs et à leur conformité avec les mœurs communes que nous érigeons facilement en loi impérative et sans exception possible. C’est dire combien la conversation entre Jésus et son hôte pharisien peut nous dérouter. Elle oblige à chercher d’autres repères que les obligations formelles de la loi.

En effet, ce que le Christ est venu annoncer, c’est plus qu’une obéissance formelle à des prescriptions qui se sont accumulées avec le temps, c’est une vigilance sur ce qui habite nos cœurs et qui exprime notre vérité personnelle. Le déplacement proposé est important pour ce pharisien qui est tout entier concentré sur l’observance des préceptes matériels de la loi, au détriment de la droiture morale personnelle.

Comme Paul l’explique aux Galates, leur rencontre avec le Christ a radicalement changé l’exercice de leur religion. Par cette rencontre, ils ont accédé à une religion de liberté et non de soumission. Le pur et l’impur, le bien et le mal, ne peuvent plus être définis par un extérieur de nous-mêmes. C’est en nous que se mène le combat et c’est sur nous-mêmes que nous devons travailler. C’est un réflexe de païen que de juger les hommes d’après l’extérieur et les apparences.

Notre culture, de plus en plus médiatique et instantanée nous conduit à privilégier ce qui se voit au mépris de ce qui ne se voit pas. Et qu’en dire en période électorale où le souci de l’image et de la formule peut dépasser la préoccupation de l’expression d’un projet collectif dont tous disent qu’il serait nécessaire ! La captation médiatique de la campagne électorale s’accompagne de sa réduction à un « combat des chefs » où les facteurs personnels priment sur la présentation des programmes. Les candidats éventuels sont réduits dans leurs prestations publiques à prendre position sur telle ou telle affirmation des autres candidats, comme si leur seul apport spécifique était de se démarquer des autres. Comment toucher l’intelligence et la raison des électeurs ? Il est de la responsabilité de tous les électeurs de ne pas se contenter de l’effervescence médiatique mais d’encourager et de répondre à l’effort de pédagogie des candidats.

  1. Un moment de vérité ?

Mais, finalement, les réactions nombreuses de nos concitoyens nous alertent sur le soupçon qui guette tout le discours politique. À force de se laisser séduire par le buzz, on pourrait ne plus accepter l’écart entre l’apparence et les convictions et nourrir une réaction de rejet des discours politiques et, surtout, de celles et de ceux qui les proposent.

Cette aversion pour les hommes et les femmes qui se donnent au service de la société est injuste et suicidaire pour le gouvernement du pays. Mieux que moi, vous savez combien les engagements politiques expriment des convictions personnelles fortes. Notre liberté démocratique doit rester protégée d’une tutelle médiatique. Quels combats faudra-t-il mener pour faire échapper les convictions les meilleures au sortilège de la médiatisation artificielle ?

Beaucoup de nos contemporains se révèlent atteints par le scepticisme ou le cynisme : à quoi bon proposer et choisir des solutions, s’il n’y a rien à faire… A quoi bon choisir des hommes et des femmes pour conduire les affaires du pays, puisque, en tout état de cause, cela ne changera rien… Dans ce contexte, c’est la grandeur et le mérite de celles et de ceux qui se proposent à nos suffrages que de relever les défis du temps présent et de s’employer à proposer des remèdes.

Comment vont-ils briguer les suffrages pour convaincre ? Vont-ils promettre à chaque catégorie de Français une assistance plus généreuse qu’auront à payer les générations suivantes ? Ou vont-ils s’efforcer d’exprimer une vision du bien commun qui mobilise les énergies ? Où vont-ils puiser l’inspiration nécessaire pour avoir le courage de dire les choses telles qu’elles sont et non pas telles qu’on les rêve ? Comment rendre confiance en l’avenir sans exprimer une certaine vision de notre vivre ensemble et des tâches auxquelles notre pays doit faire face ?

Il me semble que ce courage de la vérité qui seule peut rendre l’espérance demande une lucidité et un désintéressement particuliers. Seul ce courage permet d’échapper à la démagogie et d’affronter les problèmes réels sans les contourner. Beaucoup des élus de la nation sont convaincus de la nécessité de ce courage. Beaucoup s’efforcent de le vivre. Beaucoup s’y réfèrent dans les dialogues particuliers. Je vous invite à prier pour que cette lucidité et cette vigueur ne s’effritent pas dans la chaleur des campagnes électorales.

Ce serait mépriser la raison des électeurs que croire qu’ils se déterminent principalement sur des critères de publicité médiatique ou en fonction de leurs seuls intérêts particuliers. Ce serait mépriser les électeurs que de les juger inaccessibles aux intérêts généraux du pays et incapables de comprendre et d’accepter les réformes nécessaires. Ce serait mépriser les électeurs que croire que la masse d’informations dont ils disposent ne peut pas faire évoluer leur perception du monde et des enjeux internationaux.

Au contraire, une période électorale intensive peut être une occasion de développer chez beaucoup le sens du bien commun et de l’intérêt général. En outre, est-il permis, en outre, de suggérer que les candidats qui assument cette dimension pédagogique de l’élection font un bon calcul car ils développent déjà les moyens préalables à l’exécution d’une politique responsable et courageuse ?

Nous ne le savons que trop, notre pays vit une période difficile. Les effets de la crise économique s’ajoutent aux menaces d’attentat pour rendre plus incertain l’avenir. Dans une telle situation, il est toujours tentant de chercher des explications dans les facteurs extérieurs. Mais les facteurs extérieurs n’expliquent pas tout et, en tout cas, ne fournissent pas des solutions durables. Nous devons aussi prendre en compte des causes internes. Croire que la cause du mal vient toujours d’ailleurs est aussi une façon de reculer devant les questions que nous devons collectivement nous poser sur l’équilibre de notre société. On peut compter sur la solidarité européenne, mais elle ne nous épargnera pas les sacrifices économiques que nous devons consentir. Nous pouvons espérer vaincre militairement daesh, mais cela ne nous évitera pas de nous poser des questions sur la dérive de jeunes qui sont nés chez nous et y ont été éduqués. Avant d’être ailleurs, les solutions sont en nous. C’est au prix de cette confrontation à la vérité que nous pouvons retrouver une véritable solidarité qui soit le ciment de notre société.

Ayons le courage de reconnaître et d’avouer que la situation du monde ne devient meilleure que si l’homme lui-même devient meilleur. Cette œuvre de sanctification est celle de l’Esprit-Saint. C’est la mission de l’Église que de l’invoquer pour chacun de vous. Qu’il nous donne à tous le courage d’affronter les réalités et de servir l’unité de notre nation.

Notre société résoudra donc la question de la place des religions à condition qu’elles témoignent de leur capacité de contribuer au bien commun, à ouvrir un chemin vers un monde meilleur, un chemin qui passe par la réforme de chaque personne. Ce chemin est aussi pour nous un appel personnel à devenir meilleur, un appel auquel chacun répond librement et par amour de ses frères et de ses sœurs. Amen.

+ André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris

 

France: rencontre de l’Instance de dialogue Eglise catholique-gouvernement français

Drapeau de la FranceLa délégation de l’Église catholique en France était composée de Mgr Luigi VENTURA, Nonce apostolique, du Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris, Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre-Marie CARRE, Archevêque de Montpellier, vice-président, Mgr Pascal DELANNOY, évêque de Saint-Denis, Vice-président, Mgr Olivier RIBADEAU DUMAS, Secrétaire général et porte-parole de la Conférence des évêques de France et Mgr Bertrand de la SOUJEOLE, Secrétaire de l’instance de dialogue.

La réunion a associé le Ministre de l’intérieur, chargé des relations avec les cultes, la Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du Tourisme et des Français de l’Étranger. L’Ambassadeur de France auprès du Saint-Siège était également présent.

Il s’agissait de la 12ème réunion de cette instance depuis sa création en 2002. Outre des questions institutionnelles, administratives et juridiques qui peuvent constituer des préoccupations pour l’Eglise, des thèmes d’actualité y sont abordés.

Les échanges ont ainsi porté, d’une part, sur les ressources des associations cultuelles : les questions de l’exercice par les collectivités territoriales du droit de préemption dans certains cas de donations, des dons par SMS, ou des charges des établissements médico-sociaux ont été évoquées. Les conséquences du projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique ont été également abordées, de même que les modalités de la participation des Eglises au service civique.

D’autre part, un échange est intervenu sur les questions de société, notamment sur la sécurité et la protection des lieux de culte chrétiens. Les représentants de l’Eglise catholique ont salué l’effort consenti par l’Etat pour assurer la sécurisation de lieux catholiques spécifiques.

Un long échange a porté sur la place et le rôle des religions dans la société. Les représentants de l’Eglise catholique ont pu redire l’importance d’avoir une vision d’une société qui intègre les religions comme facteurs de paix sociale. Ils ont redit leur conviction qu’une société qui éliminerait les religions de la sphère publique se priverait d’indispensables régulateurs sociaux et sociétaux.

Concernant les migrants de Calais, les représentants de l’Eglise catholique se sont dits prêts à partager l’objectif humanitaire qui conduirait au démantèlement de la jungle. Ils ont réaffirmé la capacité et l’opérationnalité des paroisses de France pour s’associer avec les pouvoirs publics en vue de l’accueil de ces personnes.

Comments are currently closed.

Toutes les annonces paroissiales


Consulter la feuille paroissiale

Messes du Dimanche

Samedi messe anticipée à 18h30 à Saint François
(sauf le 3ème dimanche du mois : messe dominicale à 10h30)

Dimanche à 10h30 à Saint Cyr

Dimanche à 18h à Saint Rambert
Reprise le 8 septembre

Événements à venir


Juin
12
jeu
2025
19 h 30 min Les musicales de Madame de Saint...
Les musicales de Madame de Saint...
Juin 12 @ 19 h 30 min – 21 h 30 min
Les musicales de Madame de Saint Rambert @ Eglise St Rambert
Concerts de musique baroque à l’église de St Rambert Un jeudi par mois à 19h30 5ème et dernière date : le 12 juin. Venez nombreux !  
Juin
22
dim
2025
11 h 45 min Procession eucharistique dans le...
Procession eucharistique dans le...
Juin 22 @ 11 h 45 min – 12 h 30 min
Procession eucharistique dans le village
Après la Messe de 10h30, vers 11h45, procession dans le village, pour que Jésus vienne répandre sa Miséricorde en tout lieu. Départ de l’église, passage derrière la poste, retour par la rue Pasteur et jusque[...]
Juin
29
dim
2025
10 h 15 min Consécration au Sacré-Cœur de Jésus
Consécration au Sacré-Cœur de Jésus
Juin 29 @ 10 h 15 min – 12 h 00 min
Consécration au Sacré-Cœur de Jésus @ Eglise de St Cyr
Consécration de la paroisse et des foyers au Sacré-Cœur de Jésus, durant la messe à St Cyr Prière du matin au Sacré Cœur de Jésus de sainte Thérèse de l’enfant Jésus « Mon Dieu, je[...]
Sep
27
sam
2025
10 h 00 min Week-end de rentrée
Week-end de rentrée
Sep 27 @ 10 h 00 min – Sep 28 @ 15 h 00 min
Récollection, rentrée et repas paroissial Programme à venir, mais bloquez déjà votre week-end !!
Voir le calendrier

Actualités : Feuille paroissiale


  • Feuille paroissiale
  • Victimes d’abus : briser le silence
  • Vie des paroisses (EAP)
  • Prières
  • Œuvre de Carême
  • Concours de crèche
  • Nos Croix de chemin
  • Les Groupes d’adultes
  • Nuit des églises
  • Articles
  • ACCUEIL
  • La Rando de St-Jo

Pages


  • ACCUEIL
  • ACCUEIL
  • Articles
  • Baptême
  • Calendar
  • Catéchismes
  • Concours de crèche
  • Eveil à la foi
  • Feuille paroissiale (Messes, annonces et activités)
  • Jeunes
  • La Rando de St-Jo
  • Les Groupes d’adultes
  • Mariage
  • Mentions légales
    • Victimes d’abus : briser le silence
  • Nos Croix de chemin
  • Nuit des églises
  • Prières
  • Vie des paroisses (EAP)
  • Œuvre de Carême

S’abonner à la liste de diffusion

Pour recevoir la feuille paroissiale et certaines informations s’inscrire ici.

Liens

  • Le Saint-Siège
  • Conférence des Evêques de France
  • Diocèse de Lyon

© 2014 Paroisse

1 place Chanoine Chatard 69450 Saint-Cyr au Mont d’Or
France
Tel : 04 78 47.20.40
Mentions légales
Contactez la paroisse!.

Copyright © 2023 Paroisses Catholiques Saint Cyr Saint François d'Assise Saint Rambert

Theme created by PWT. Powered by WordPress.org